Geniberica

Dans son message de Noël, le roi Felipe VI d'Espagne a appelé mardi à l'unité en évoquant la crise en Catalogne, exhortant ses compatriotes à fuir "les divisions" qui "érodent notre coexistence".
Dans son discours prononcé au palais de la Zarzuela, résidence du roi d'Espagne, Felipe VI a souligné que cette période de Noël était vécue en des "temps de grande incertitude, de changements profonds et d'accélérations dans de nombreux domaines qui suscitent préoccupation et inquiétude dans la société".
Il a cité la direction que prendra l'Union européenne, avec le Brexit qui doit intervenir fin janvier, "les mouvements migratoires, l'inégalité entre les hommes et les femmes, ou la manière d'affronter le changement climatique", après la conférence de Madrid sur le changement climatique (COP25) en décembre dans la capitale espagnole.
Le souverain a mis en avant "la détérioration de la confiance de nombreux citoyens dans les institutions, ainsi que la Catalogne, parmi d'autres sujets de préoccupation que nous avons en Espagne".
Il a alors appelé au respect de "notre Constitution, qui reconnait la diversité territoriale qui nous définit et préserve l'unité qui fait notre force".
"Faisons confiance à l'Espagne et restons unis derrière les valeurs démocratiques que nous partageons pour résoudre nos problèmes, sans divisions ni affrontements qui ne font qu'éroder notre coexistence et appauvrir notre avenir", a ajouté Felipe VI.
L'année 2019 en Espagne a été marquée par la crise catalane, après la condamnation mi-octobre de neuf dirigeants séparatistes à la prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Après ce jugement, des émeutes avaient éclaté en Catalogne.



AFP
© 2019 AFP


 Mise à jour 25.12.2019 à 00:00


Le roi Felipe VI d'Espagne adresse un message de Noël depuis le palais de la Zarzuela, le 24 décembre 2019 à Madrid


afp.com - Andres BALLESTEROS

En Espagne, le corps de Francisco Franco a été exhumé de son mausolée jeudi 24 octobre. Les autorités ne veulent plus que la sépulture du dictateur soit un lieu d'apologie du franquisme.
 
 
Le cercueil du général Franco quitte le mausolée dans lequel il reposait depuis quarante-quatre ans. Devant les caméras du monde entier, l'Espagne tourne une page de son histoire, l'épilogue d'un bras de fer entre le gouvernement espagnol et la famille du dictateur qui a tout fait pour empêcher le déplacement de la dépouille. "Cette exhumation est une profanation avec la complicité du gouvernement, des institutions espagnoles et de l'Église", estime Francisco Franco y Martínez-Bordiú, petit-fils du général.
Franco reposait avec des victimes de la guerre civile
L'imposant mausolée, une basilique creusée dans la roche par des milliers de prisonniers politiques, a déchiré l'Espagne pendant des décennies. À sa mort en 1975, le dictateur y est enterré aux côtés de 30 000 victimes de la guerre civile, des franquistes, mais aussi des républicains. Francisco Franco sera enterré dans un cimetière plus discret du nord de Madrid, où repose son épouse.
 
Le JT FRANCE INFOS



El valle de los caidos Madrid

La voix du nord le 24.10.2019

 
Une guerilla judiciaire


C'est « une grande victoire de la dignité, de la mémoire, de la justice et de la réparation, et donc de la démocratie espagnole », a lancé le socialiste Pedro Sanchez, qui avait fait de cette exhumation une priorité. Cette exhumation, retransmise en direct à la télévision, a eu lieu ce jeudi.
La dépouille du dictateur a été transférée par hélicoptère du mausolée du « Valle de los Caidos », situé à une cinquantaine de kilomètres de Madrid, au cimetière de Mingorubbio où repose son épouse dans le nord de la capitale espagnole.
Promise pour l'été 2018, l'opération a été retardée de plus d'un an par les recours en justice successifs des descendants du dictateur. Ces derniers voulaient le faire enterrer dans la cathédrale de l'Almudena en plein centre de Madrid, où gît la fille du dictateur, mais ils se sont heurtés au refus de la justice.
À moins de trois semaines des législatives du 10 novembre, les détracteurs de Pedro Sanchez à droite comme à gauche l'accusent d'en faire un argument électoral, alors qu'une semaine de manifestations violentes en Catalogne ont mis le socialiste en difficulté. Le leader de la gauche radicale de Podemos, Pablo Iglesias, a ironisé sur la « momie (de Franco) sortie » juste avant les élections.
 
Tombe toujours fleurie


Ordonnée par Franco en 1940 pour célébrer sa « glorieuse Croisade » catholique contre les républicains « sans Dieu », la construction du « Valle de los Caidos » (la vallée de ceux qui sont tombés) a duré près de vingt ans et été réalisée notamment par des milliers de prisonniers politiques. Ce complexe comprenant une basilique creusée à même la roche est surplombé par une croix de 150 mètres de haut visible à des dizaines des kilomètres à la ronde.


 

Francisco Franco, le vainqueur de la sanglante guerre civile (1936-1939) qui a dirigé l'Espagne d'une main de fer jusqu'à sa mort en 1975, a été exhumé ce jeudi de son mausolée monumental près de Madrid, 44 ans après la fin d'une dictature dont les plaies ne sont toujours pas refermées.
 
 
 
Au nom d'une prétendue « réconciliation nationale », le « Caudillo » y avait fait transférer les corps de plus de 30 000 victimes de la guerre civile : des franquistes mais aussi des républicains, sortis de cimetières et de fosses communes sans que leurs familles en aient été informées. Depuis sa mort en 1975, la tombe du dictateur, située au pied de l'autel de la basilique, y était toujours fleurie.

 
Des manifestants indépendantistes dans les rues de Barcelone, vendredi 18 octobre. RAFAEL MARCHANTE / REUTERS
 
Après quatre jours de tensions à Barcelone, la Catalogne connaît, vendredi 18 octobre, des mobilisations indépendantistes massives. Depuis une semaine, elles sont la conséquence directe de la condamnation, lundi, de dirigeants indépendantistes à de lourdes peines de prison par la Cour suprême d'Espagne.
Cinq « marches de la liberté » ont été organisées depuis le début de la semaine pour converger vendredi à Barcelone, jour de grève générale dans la région pour protester contre cette décision de justice. Depuis lundi, le mouvement indépendantiste accroît la pression dans la rue, quitte à se fissurer entre partisans d'une voie pacifique et ceux qui veulent en découdre de manière violente.
Des responsables indépendantistes condamnés
Lundi à Madrid, neuf indépendantistes catalans ont été condamnés par la Cour suprême d'Espagne à des peines allant de neuf à treize ans de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

Avec trois autres anciens membres du gouvernement catalan condamnés à de lourdes amendes, ils étaient jugés pour avoir organisé le 1er octobre 2017, en dépit de l'interdiction de la justice, un référendum d'autodétermination, émaillé de violences, et pour la proclamation, le 27 du même mois, d'une vaine déclaration d'indépendance votée par le parlement catalan.
L'ancien vice-président régional catalan Oriol Junqueras s'est vu infliger la plus lourde peine, avec treize ans de prison pour sédition et détournements de fonds publics. Les autres condamnés sont de hauts responsables politiques, anciens « ministres » du gouvernement de Catalogne, ex-présidente du Parlement régional ou dirigeants d'associations séparatistes.
Dès l'annonce de la sentence, lundi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Barcelone. « C'est un jour historique, ça se sent dans l'air. Il se passe des choses très graves, nous ne pouvons pas rester chez nous », disait alors un manifestant, interrogé par l'Agence France-Presse (AFP).
Depuis, les manifestations et autres actions coups-de-poing se sont enchaînées dans la région. Si, durant la journée, les défilés restent plutôt calmes, les soirées de la semaine ont été émaillées de violences et d'échauffourées avec la police, à Barcelone principalement.
Une montée des tensions sociales et politiques
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des centaines de jeunes, criant « indépendance », ont monté des barricades enflammées dans le centre chic de Barcelone et lancé des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre qui, pour leur part, ont tiré des balles en mousse sur les manifestants.
 
 

 
Du 29 juin 2019 au 17 nov. 2019  - Saint-Paul-de-Vence, France / Exposition
Joan Miró. Au-delà de la peinture
La fondation Maeght rend hommage au génie de Joan Miró par le biais de cette grande exposition consacrée à l'œuvre graphique et au processus de création de cet artiste qui révolutionna l'art moderne. Cette exposition met l'accent sur l'évolution, l'importance et la richesse de l'œuvre de Miró en s'appuyant sur quatre thèmes : ses rapports avec les poètes, le concept de collage, les différentes combinaisons possibles et la découverte des techniques. Elle réunit 200 pièces, dont des gravures, des maquettes, des lithographies originales, des planches d'impression, des livres et des peintures à la gouache inédites.
 

 
EXPOSITIONS /
EXPOSITION EN COURS
Joan Miró. Au-delà de la peinture.
Joan Miró. Au-delà de la peinture.
29 juin - 17 novembre 2019
Commissaire invitée: Rosa Maria Malet, directrice historique de la Fundació Joan Miró à Barcelone.
Du 29 juin au 17 novembre 2019, la Fondation Maeght célèbre Joan Miró, acteur majeur de la création de la fondation aux côtés de Marguerite et Aimé Maeght et de leur ami architecte Josep Lluís Sert. L'exposition "Joan Miró. Au-delà de la peinture." organisée par Rosa Maria Malet, ancienne directrice de la Fundació Joan Miró à Barcelone, offre aux visiteurs l'occasion de découvrir un aspect essentiel de l'artiste: son travail graphique exceptionnel. L'exposition est centrée sur le processus de travail de Miró, un artiste qui a produit l'un des corpus d'imprimés les plus remarquables de l'histoire de l'art. Réalisé en grande partie grâce à un don exceptionnel d'Adrien Maeght, qui a travaillé avec Miró dans son atelier de l'imprimerie ARTE, le spectacle présente plus de 200 œuvres, dont plusieurs gouaches invisibles. Épreuves d'artiste, affiches, estampes,
S'appuyant sur l'héritage de Marguerite et Aimé Maeght et de leur fils Adrien, éditeurs d'art et imprimeurs, la Fondation Maeght rend hommage au génie créatif de Joan Miró pour sa grande exposition estivale, dix ans après la dernière exposition de la fondation qui lui est consacrée, "Miró dans son jardin ". Le spectacle fait également écho à la rétrospective présentée cet hiver au Grand Palais à Paris. Né en 1893 à Barcelone et décédé en 1983 à Palma de Majorque, Joan Miró est l'un des plus grands artistes du XXe siècle qui a révolutionné les codes de l'art moderne. Tout au long de sa vie, l'artiste a inventé un monde onirique au service d'un vocabulaire de formes appliqué à toutes les techniques avec lesquelles il a travaillé. "J'ai besoin d'un point de départ", a expliqué Miró,"Même s'il ne s'agit que d'un grain de poussière ou d'un faisceau de lumière. Cette forme me fournit une série de choses, chacune donnant lieu à la suivante. En tant que tel, un fil peut inspirer un mot entier." 
L'exposition de la Fondation Maeght "Joan Miró. Au-delà de la peinture". révèle l'évolution, l'ampleur et la richesse du travail graphique de Joan Miró à travers une mise en page centrée sur quatre concepts principaux: les relations de Joan Miró avec les poètes, le concept de collage, les possibilités de combinatoire et la découverte de techniques. "Joan Miró se décrit comme un peintre, mais il précise une chose: c'est un peintre, mais un peintre qui veut s'exprimer avec toutes les techniques à sa disposition", explique Rosa Maria Malet, experte en arts visuels travail et directeur de la Fundació Joan Miró à Barcelone depuis 37 ans. "Plus je travaille, plus je veux travailler. Je veux m'essayer à la sculpture, à la poterie, à l'impression, à la presse", a déclaré Miró.
Le travail préparatoire présenté par la Fondation Maeght révèle l'objectif de Joan Miró d'utiliser toutes les possibilités qui s'offrent à lui. L'exposition rend hommage à un artiste très motivé tout en expliquant ses méthodes de travail. À l'atelier d'impression ARTE, fondé par Adrien Maeght en 1964, l'artiste a pu expérimenter toutes les techniques disponibles, des plus primitives aux plus innovantes. Joan Miró souhaitait exploiter toutes les opportunités offertes par les processus traditionnels, ainsi que les nouveaux systèmes tels que les scanners. Il a également imprimé sur des matériaux inhabituels tels que des motifs de couture, de la toile et du parchemin. Au nom de Joan Miró, Adrien Maeght et Henri Goetz ont mis au point la technique du carborundum, que Miró a immédiatement saisie.
La relation entre l'artiste et l'imprimeur est d'une importance fondamentale. Cela apportait à Joan Miró des solutions techniques à ses questions et l'aidait à obtenir les résultats qu'il souhaitait. Ces aspects techniques de son travail graphique (relief, matériaux, incorporation d'objets, réutilisation de motifs, etc.) montrent toute leur importance et témoignent de la cohérence du travail de Miró dans les liens entre son travail graphique et ses sculptures et céramiques.
Ni abstrait ni figuratif, Miró a constamment développé un langage résolument nouveau et poétique tant dans sa peinture que dans tous ses autres modes d'expression artistique, parmi lesquels son travail graphique reste un domaine très important: "De tous les domaines explorés par Miró (sculpture, verre, céramique, tapisserie, théâtre, etc.), c'est le travail graphique qui l'attire le plus: l'action directe de l'artiste sur la plaque de cuivre ou de pierre, le moment magique de voir comment ses marques ont été transférées sur papier, le désir réaliser une sorte de vibration avec les encres... Toutes les possibilités offertes par l'imprimerie et la lithographie constituaient un défi pour Miró. Cet intérêt actif, qui a duré jusqu'à la fin de sa vie, a été à l'origine d'une production remarquable, non seulement quantité mais, surtout, de qualité, " déclare Rosa Maria Malet.

 
"La gastronomie espagnole, riche en saveurs et en parfums, est très enracinée dans la culture du pays. ..."
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La gastronomie espagnole, riche en saveurs et en parfums, est très enracinée dans la culture du pays. À Noël, les spécialités culinaires se multiplient, et les desserts revêtent une importance toute particulière : leurs couleurs et leur douceur inondent pendant ces quelques jours les tables de tous les espagnols. Découvrez ces friandises authentiques et typiques, ces délicieux trésors élaborés – entre autres – à base d'amandes, de miel, de sucre, de chocolat et de fruits, et dont la qualité est renommée dans le monde entier.
L'offre est immense. Les friandises de Noël qu'offrent les différentes régions d'Espagne sont variées, mais la star incontestée de cette période de l'année est le touron . Dégustez cette friandise d'origine arabe, omniprésente pendant les fêtes, et laissez-vous séduire par sa saveur. Parmi tous les types de touron, il est indispensable de goûter celui de Jijona , à la texture molle, et celui d'Alicante , qui est dur. Leur parfum exquis vous envoûtera pour toujours.
Un autre des desserts fortement traditionnels de notre pays est le massepain , élaboré avec des amandes et du sucre, qui se présente généralement sous la forme de « figurines », et qui sert en outre de base à de nombreuses autres friandises. Chaque région possède sa recette typique, et les arômes les plus gourmands apparaissent dans toute la géographie espagnole. Il n'y a pas d'excuse qui tienne pour rester à l'écart d'un univers d'aussi douces sensations. Découvrez les polvorones (poudre d'amandes, qu'il faut aplatir) d'Andalousie ou de Tolède, les neulas (gaufrettes) d'Alicante, les mantecadas (au saindoux) et les pestiños (au miel) andalous et d'Estrémadure, le guirlache (amandes grillées et caramélisées) d'Aragon, les casadielles (fourrés aux noix) des Asturies, le gâteau basque , l'intxaursalsa (sauce aux noix), le goxua (au whisky), les panellets (massepains aux pignons) catalans ou les paparajotes (feuilles de citronnier ou d'oranger) de Murcie. Et bien entendu, n'oubliez pas le traditionnel roscón de Reyes, sorte de brioche que l'on mange le 6 janvier, jour de la fête populaire des Rois Mages – la journée la plus magique pour les plus jeunes membres de la famille.
Profitez de cette période de Noël pour visiter notre pays et découvrir et jouir de fêtes fortement enracinées en Espagne, mais aussi – cela va de soi – pour déguster quelques-uns des desserts les plus authentiques et appréciés de notre pays : les délices sucrés aux mille et une saveurs qui, à cette époque de l'année, adoucissent les repas et les dîners de tous les foyers espagnols. Laissez-vous tenter et dégustez d'extraordinaires friandises. C'est le moment ou jamais.


 

Le premier tour du monde fut la plus grande aventure maritime de tous les temps. Cet événement historique ouvrit de nouveaux horizons et changea la manière de concevoir le monde, aussi bien du point de vue culturel que commercial. L'Espagne commémore ce formidable exploit avec un vaste programme d'expositions, de concerts, de congrès et d'activités qui se dérouleront jusqu'en 2022. Bienvenue à bord !
En 1519, une expédition composée de 239 hommes partit de Séville à bord de cinq embarcations. Leur mission, partir à la recherche d'une route commerciale vers l'ouest qui devait aboutir aux îles Moluques, riches en épices. Trois ans plus tard, seuls 18 hommes et un navire, la Victoria, revinrent en Espagne après avoir fait le tour du monde. Ferdinand Magellan et Juan Sebastián Elcano réalisèrent cet acte héroïque qui changea le cours de l'histoire du monde et eut de nombreuses répercussions dans de nombreux domaines.
 

L'Espagne célèbre le cinquième centenaire de la première circumnavigation de l'histoire et propose des activités sur une durée de trois ans, entre 2019 et 2022, soit le même nombre d'années de cette grande odyssée. Il s'agit sans aucun doute d'un événement culturel unique.
Programme des activités commémoratives
Près de 200 activités culturelles seront organisées pendant ces trois ans, telles que des expositions, des cycles de conférences, des concerts, des spectacles en tout genre, des circuits théâtralisés et des ateliers pour enfants.
Les principaux rendez-vous culturels seront notamment « Le voyage le plus long », une exposition itinérante organisée par Acción Cultural Española et les Archives générales des Indes, ainsi qu'une exposition du musée naval intitulée « Nous fûmes les premiers. Magellan, Elcano et le tour du monde », qui abordera la portée et les répercussions de cette fabuleuse aventure. Dans le domaine des arts scéniques, mentionnons la première de l'opéra « Magellan : il n'y a pas de rose sans épines » et un spectacle géant de la Fura dels Baus, « Sphaera Mundi », qui fera son propre tour du monde à bord d'un éco-navire baptisé « Naumon ».
Reconstitution du premier tour du monde
Les activités nautiques seront bien entendu à l'honneur et il sera rendu hommage aux marins qui participèrent à l'expédition. La réplique de la Victoria sera présente lors de cette cérémonie qui se tiendra le 20 septembre 2019 à Sanlúcar de Barrameda. Une tournée internationale mènera ce navire dans les ports de différentes villes, dans lesquelles sont prévues des activités pour expliquer aux visiteurs l'exploit réalisé par Magellan et Elcano.
La réplique de la Victoria ne sera pas la seule à lever l'ancre. En effet, un voilier de 21 mètres appelé « PROS » et appartenant à l'AGNYEE (Association des amis des grands navigateurs et explorateurs espagnols), partira de Séville et empruntera le même itinéraire que celui du premier tour du monde. Sur une durée de trois ans, il fera étape aux mêmes endroits que ceux où Magellan et Elcano le firent il y a 500 ans.
 
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