À l'occasion du vote définitif de la loi bioéthique à l'Assemblée nationale, revenons sur les articles relatifs à l'utilisation des nouvelles technologies dans le secteur de la santé. Retour sur ces principales dispositions adoptées par les députés.
Après quelque quatre-vingts heures de débats intenses, l'Assemblée nationale vient d'adopter, en première lecture, mardi 15 octobre le projet de loi sur la bioéthique porté par le gouvernement.
Outre sa mesure phare qui est l'ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, le texte de 32 articles vise à prendre en compte les nouvelles technologies et leur impact sur les pratiques médicales. Voici un récapitulatif de ces mesures bioéthiques quelque peu évincées du débat public : les tests génétiques, l'intelligence artificielle ou encore celles relatives à la recherche en neuroscience.
Un coup d'arrêt aux publicités pour les tests génétiques « récréatifs »
La multiplication du recours aux tests génétiques dits « récréatifs », c'est-à-dire sans nécessité médicale, a remis le sujet sur la table des débats. Mais, ils restent interdits. Et pour clore le débat : l'Assemblée nationale a proscrit la publicité pour ces pratiques récréatives.
Cette mesure est une conséquence de la campagne de publicité massive en France menée par des entreprises américaines, telles que 23andMe ou AncestryDNA ou israéliennes, comme MyHeritage depuis un an. De nombreux YouTubeurs, influenceurs, journalistes se sont également prêtés au test.
